Notre
Savoir-faire
Château Massereau
Artisan
Vigneron
Innovation & tradition Château Massereau
LA TAILLE En cordon de Royat
– Taille qualitative (moins de grappes par pied).
– Meilleur étalement de la végétation et grappes situées à peu près à la même hauteur, pour un meilleur courant de sève, pour un meilleur effeuillage, pour limiter le développement de la pourriture et pour faciliter la vendange.
– Sélection massale des plants antérieurs à la sélection clonale afin de préserver notre patrimoine végétal et notre identité.
LES SOLS DU DOMAINE MASSEREAU
– Couvert végétal quasiment tout au long de l’année d’où pas d’amendement.
– Repos des sols en hiver pour favoriser un bon développement de la microfaune et de la microflore qui contribuent à une meilleure décomposition des nutriments du sol et des oligo-éléments, afin éviter le ravinement lors de fortes pluies.
– Travail sous le rang durant la saison pour l’entretien des sols.
– Enherbement central, l’axe n’étant que rarement très légèrement travaillé pour éviter que la terre ne soit à nu et tassée.
TRAVAUX VITICOLES
– Ebourgeonnage & épamprage manuels pour ne sélectionner que les rameaux à fruits et préparer la future taille.
– Deux levages afin de maintenir le feuillage.
– Deux à trois effeuillages manuels, en fonction du millésime, pour favoriser une meilleure aération des grappes, limiter le développement du botrytis (pourriture grise), obtenir une maturité homogène et éviter aussi certains traitements.
– Si nécessaire, sélection des grappes (éviter l’entassement de plusieurs grappes) pour atteindre une meilleure maturité et éviter les foyers de pourriture.
Les TRAITEMENTS
– Nous traitons uniquement avec des produits bio, bio-contrôle, de contact et sans CMR.
– Nous ne sommes pas encore convertis en bio ; à l’heure actuelle nous sommes certifiés Haute Valeur Environnementale HVE 3.
Pourquoi ne sommes-nous pas encore labellisés « bio » ou « biodynamie » ?
Depuis maintenant 20 ans, nous produisons des vins « nature », identitaires, de terroir, avec le souci permanent de traiter le moins possible donc d’intervenir le plus possible manuellement afin d’éviter certains traitements et de traiter avec le plus de justesse possible c’est-à-dire le BON jour, pour toujours effectuer uniquement des traitements préventifs, à doses homéopathiques, et non curatifs.
Le souci majeur auquel nous sommes confrontés pour certains millésimes provient essentiellement du mildiou qui, une fois installé sur le végétal, n’est plus éradicable : le seul moyen, pour contenir la progression du mildiou, consiste alors à utiliser du cuivre lors des traitements.
Malheureusement, avec des conditions météorologiques de plus en plus instables et l’impossibilité de rentrer dans les sols (de plus en plus de précipitations et de fortes chaleurs), le nombre de traitements augmente, les sols en pâtissent : tassement et absorption du cuivre, métal lourd qui ne se décompose pas au fil des années et destructeur de la flore et de la faune microbiennes, essentielles pour produire de vrais vins vivants, et un bilan carbone non respectueux de l’environnement.
LES DIFFERENTS TERROIRS DU CHÂTEAU MASSEREAU
– Terroir des Graves : 2 hectares 70
Sol graveleux, argilo-calcaire.
Quatre vins différents produits sur cette appellation :
Graves rouge Massereau, Graves blanc, Cuvée Socrate et Cuvée Eliott.
– Terroir des Bordeaux : 12 hectares d’un seul tenant, maintenu en réserve de chasse, faune et flore sauvages, libre cours laissé à la nature.
– Plantation de haies et de futaies en cours afin d’améliorer encore la biodiversité pour de l’agroécologie.
– Terroir des Barsac : zone classée Natura 2000, en bordure du Ciron qui provoque le développement de la pourriture noble (Botrytis Cinerea).
Les VENDANGES
LES ROUGES
Tous les cépages sont vendangés à la main et mis en cagettes, comportes ou bastes.
Un tri méticuleux est effectué pour ne récolter que des baies saines. Vendange parcellaire pour préserver les terroirs et les cépages.
LES SECS
Un tri méticuleux est effectué pour ne récolter que des baies saines. Vendange parcellaire pour préserver les terroirs et les cépages.
LES LIQUOREUX
Un tri méticuleux est effectué pour ne récolter que des baies saines. Vendange parcellaire pour préserver les terroirs et les cépages.
La VINIFICATION
Aucun intrant œnologique n’est introduit pendant les fermentations (seule une toute petite quantité de soufre est ajoutée pendant l’élevage, sur certaines cuvées) afin de préserver les caractéristiques organoleptiques de chaque vin.
Aucune technique moderne industrielle n’est utilisée.
Pas de filtration ni de collage.
LES BOUCHONS
Sélection des meilleures forêts de chênes-lièges (essentiellement portugaises, voire sardes ou catalanes) et de lots de bouchons identiques (qualité maximale : fleur de liège) pour obtenir une homogénéité lors de la dégustation.
Depuis trois ans, tous nos bouchons sont orientés lors des mises en bouteilles afin de positionner le bout le plus beau en contact avec le vin.
Les traitements de surface ne sont plus réalisés avec de la paraffine mais avec de la cire d’abeille naturelle bio (limiter les déviations organoleptiques) afin d’améliorer la dégustation du vin : nez plus net, un fruit plus explosif, une bouche plus nette avec des tanins encore plus soyeux.
LES BARRIQUES
Toutes nos barriques sont fabriquées uniquement à partir de chêne quasiment 100% français issu des plus belles forêts (Tronçais, Bercé, Bertranges, Jupilles…), avec des chauffes légères, certaines à la flamme, d’autres à l’étuvée (vapeur), d’autres encore avec des roches volcaniques.
Nous ne faisons pas d’élevage en barriques pour boiser les vins mais pour les affiner : très grande attention portée à la qualité des fûts pour éviter une influence trop importante du bois mais obtenir une intégration du bois dans le vin : c’est de l’affinage comme pour une cave à fromages.
C’est pourquoi nous travaillons exclusivement avec de petits artisans : Darnajou (France), Cœur de France (France), Demptos (France : tonnellerie plus importante) et Stockinger (Autriche) pouvant répondre à notre niveau d’exigence aussi bien sur la qualité des bois (grain, densité) que sur le nombre de douelles utilisées pour la fabrication d’une barrique.
C’est l’alchimie entre les tonneliers, la qualité du vin (cépages), l’âge des fûts (neufs, d’un an, de deux ou trois ans) qui nous permet d’affiner au mieux les tanins des vins sans pour autant modifier leurs arômes.
Nos Vins
Tous nos vins sont sapides, digestes et peuvent donc être appréciés jeunes (essentiellement le clairet, le Vin de France, la cuvée X) mais certaines cuvées ou millésimes mériteront des années de garde (cuvée K, cuvée X, Graves, Socrate, Eliott, Barsac) pour révéler toute leur complexité, tout leur potentiel.
Mais finalement, l’essentiel c’est que chacun d’entre vous ressente une émotion et
prenne plaisir à déguster un vin en faisant son propre choix !